Salon perdu des Tuileries (2021) - acier, verre et brique - 650 x 800 x 350 cm
Parce qu’un artiste n’a pas la liberté de choisir un autre type de vie. Créer prend la forme d’une obligation ontologique. De plus, mon travail s’inscrit dans les espaces publics. Or ils sont très rares, on doit donc avoir vraiment conscience du luxe offert. Car c’est un luxe de pouvoir jouer avec l’espace public, les matériaux, les gens qui passent. Il faut bien savoir ce que l’on fait, et essayer d’avoir le minimum d’impact négatif sur le lieu qu’on va investir. On doit être sûr d’être efficace, y compris sur le plan économique, c’est-à-dire qu’on absorbe un minimum par rapport à ce qu’on va créer. Si on utilise de l’or pour créer une œuvre sans intérêt, la valeur ajoutée est nulle. Si on prend du béton en poudre, quelques morceaux de bois recyclé, et qu’on crée quelque chose de beau à partir de matériaux laids, c’est de la valeur ajoutée. Travailler au minimum, c’est ma façon de juger que je mérite ma profession de sculpteur. - Juan Garaizabal
Tour de l'horloge du palais disparu des Tuileries (2021) acier et béton blanc 690 x 480 x 80 cm | Fragment d'hier (2021) |
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