" Ce n’est pas l’inspiration, ni l’imagination, ni l’intelligence… mais seul compte le cœur, l’humain ».
Philibert-Charrin
" Philibert-Charrin peut "coller" son nom sans vergogne derrière ceux de Picasso, Braque et Matisse. Il est, lui aussi, un grand champion silencieux des collages de ce siècle vociféré."
Gérard Tavéra, FR3 (Juin 1998)
Philibert CHARRIN est né en 1920 à Montmerle-sur-Saône (Ain) et est décédé en juin 2007 à Pierrefitte (Seine-Saint-Denis), Caricaturiste, décorateur de théâtre, peintre, dessinateur, sculpteur mais surtout "collagiste" de talent.
Sa signature "PHILIBERT-CHARRIN" ou "Philibert-Charrin" et au début de sa carrière "Paul PHILIBERT-CHARRIN".
Collages raffinés à base de papier frustres, sur fond dépouillé.
Un intérieur délabré, un oiseau sur un chambranle, une femme nue sur un cousin sont évoqués avec des partitions, des papiers peints, des toiles émeri dont on voit les bords déchiquetés.
Philibert Charrin est également l'auteur de "peintures-collages en boîte" aux sujets figuratifs sur fond d'image d'Epinal, d'une très vieille publicité ou d'un fragment de vêtement, et d'objets usuels, tickets de métro, crayons, etc ... Enfin il sculpte par assemblage d'éléments hétéroclites, coulés en bronze.
Philibert-Charrin, à l’origine dessinateur de presse et peintre, occupe une place singulière dans l’histoire du collage du XXe siècle. Si, à partir des années 1950, la technique du collage s’est soudain mise à l’emporter sur le reste de la production de l’artiste, mi-lyonnais mi-parisien, c’est parce qu’elle s’est imposée à lui comme une véritable pratique picturale. Sous ses mains habiles, son regard aiguisé de dessinateur et de coloristes, les scories de notre vie quotidienne sont rarement assemblées pour leur seule beauté. Il y a toujours dans la démarche de ce spéculateur de formes et de matières une valeur ajoutée, qui traduit son humanisme et sa finesse d’esprit, un humour et une poésie indéfectibles, et derrière la modestie certaine de Philibert-Charrin et son superbe détachement, un imaginaire triomphant… pour le plus grand enchantement du spectateur.
Expose depuis l’âge de 17 ans - Plus de 200 expositions de groupe ou personnelles en France et à l’étranger dans différentes galeries, salons et foires.
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1970 Peinture-Collage, 12070, 195 x 97 cm.
1972 Peinture-Collage pour Violon, 195 x 97 cm.
1978 M. Wittez, collage, 130 x 89 cm (Fond national d’Art contemporain, Fnac).
1980 Couple vert-jaune, collage, 65 x 50 cm (Service de la Création artistique).
1983 Couple Jaune-vert, peinture-collage (Fnac). Conseil régional du Rhône
2001 Boutikaboutons, collage, 65 x 46 cm.
2007 Belzébu, collage, 102 x 67 cm.
2008 Conseil Général du Rhône, Collage.
Musée Paul-Dini, Villefranche-sur-Saône
Autoportrait « Véranda », 1963, huile sur isorel, 38 x 32 cm.
Douvaine (Haute-Savoie)
1962 L’Élagueur au cœur gai, fer et fonte, 2 tonnes, 14 m de haut.
Ville de Lyon
1979 M. Bernard Z, peinture-collage, 53 x 40 cm.
2020 Le torse d’une femme à la pureté d’un vase, grandes courbes simples d’un fruit désiré, Parcours d’art contemporain autour d’Auguste Rodin, 1 exposition, 5 lieux, exposition collective, Galerie Capazza, Nançay
2017 Galerie Capazza, Nançay
2016 Galerie Peinture fraîche, "Peinture-collage", Paris
Château d'Alba, Alba-la-Romaine
2015 Galerie Le soleil sur la Place, Lyon
La Maison Forte, "rétrospective", Vourles
2014 L'art en ville, Cusset
2013 Galerie Le soleil sur la Place, Lyon
2011 Galerie Capazza, Nançay
2009 Cliousclat : Galerie L’Œil Soleil, « Philibert-Charrin, Une Jeunesse Contagieuse »
Bruxelles, Galerie Tjandramaga "Collages, Philibert-Charrin"
St Jean-de-Luz; Galerie Catherine et Frederic Portal "Philibert CHARRIN 1920-2007",
2008 Lyon, Galerie Le Soleil sur la Place, "Hommage à Philibert-Charrin 1920-2007"
Paris, Galerie Pierre-François Garcier, "Philibert-Charrin, Collages"
2007 Paris : La Capitale Galerie, « Œuvres sur papier de Philibert-Charrin »
2006 Paris : La Capitale Galerie, « Philibert-Charrin », Lyon : Galerie Le Soleil sur la Place, « Philibert-Charrin. Peintures, collages et boîtes »
2005 « Philibert-Charrin. Pour ses amis qui l’ont accompagné » Vienne (Autriche) : Galerie Augustin, « Les oiseaux libertins de Philibert-Charrin »
2004 Lyon : Galerie Le Soleil sur la Place, « Philibert-Charrin »
Paris : La Capitale Galerie, « Philibert-Charrin. Peinture-collages »
2003 Cliousclat : Galerie L’Œil Soleil, « Philibert-Charrin », préface James Burnet.
2001 Lyon : Galerie Le Soleil sur la Place, « Philibert-Charrin. Dessins et collages. »
Paris : La Capitale Galerie, « Philibert-Charrin : Peintures-Dessins-collages-Sculptures,Boîtes-Aquarelles-Équivaucluses »
2000 Nançay : Galerie Capazza, « Philibert-Charrin. “Octantième”. Rétrospective »
Paris : Galerie 26, « Philibert-Charrin. Peinture-collages»
1999 Paris : Galerie 26, « Philibert-Charrin. Peinture-collages »
Paris : La Capitale Galerie, « Philibert-Charrin. Dessins » Gand (Belgique) : La Capitale Galerie à la foire d’Art contemporain Line Art
1997 Paris : Galerie 26, « Philibert-Charrin. Peinture-collages », préface Gérard Macé, « Portrait en pied ».
1996 Paris : Galerie 26, « Philibert-Charrin.Peinture-collage », Préface de Gérard Macé
Coral Gables (Floride) : Galerie Capazza Paris/Nançay en collaboration avec Meza Fine Art at the Colonnade Hotel, « Miami Welcomes Philibert-Charrin. Collage Paintings » Paris : Galerie 26, « Philibert-Charrin, Peinture-collage en boîtes »
1995 Nançay : Galerie Capazza, « Philibert-Charrin. Peinture-collage »
1994 Paris : Galerie Étienne de Causans,« Philibert-Charrin. Peinture-collage»
1993 Paris : Galerie Étienne de Causans,« Philibert-Charrin»,
1992 Paris : Galerie Étienne de Causans, « Un livre vient de paraître aux éditions La Pionnière, Philibert-Charrin. Peinture-Collage »
1991 Paris : Galerie Étienne de Causans, « Philibert-Charrin. Peinture-collages »
1990 Paris : Galerie Étienne de Causans, « Philibert-Charrin. Peintures-collages »
Nançay, Galerie Capazza, Grenier de Villâtre, « Philibert-Charrin. Peinture-collage»
1989 Nançay : Galerie Capazza « Philibert-Charrin »
1988 Paris : Galerie Peinture Fraîche, « Peintures-collages Philibert-Charrin »
1985 Paris : Galerie Jacques Casanova,« Philibert-Charrin. Peintures-collages »
Douvaine : Granges de Servette, "Philibert-Charrin" Nançay : Galerie Capazza, « Philibert-Charrin »
1984 Nançay : Galerie Capazza
1981 Nançay : Galerie Capazza, « Peintures et papiers collés de Philibert-Charrin »
1980 Paris : Anne et Gérard Macé « vous invitent à voir chez eux Les Papiers-Collés de Philibert-Charrin».
Saint-Jean-d’Angély : Graines de soleil, « Peintures et papiers »
1979 Nançay : Le Grenier-de-Villâtre-Capazza,
« Philibert-Charrin. Peintures, pastels à l’huile, collages »
1978 Nançay : Le Grenier de Villâtre-Capazza,
« Peintures et Collages de Philibert-Charrin »
Viroflay : Mairie, Salle Welschinger, « Philibert-Charrin. Peintures, collages, boîtes »
1977 Nançay : Le Grenier de Villâtre, « Peintures, collages, Dessins, Boîtes »
Paris : La Prédelle-Galerie, « Philibert-Charrin collages récents.
1974 Paris : Galerie de l’Abbaye, « Philibert-Charrin, Peintures-collages », Affiche avec citation de Gérard Macé.
Thonon-les-Bains : Maison des Arts, « collages ».
1973 Paris : Librairie-Galerie 2, rue du Mail, « Récentes Peintures-Collages de Philibert Charrin»
Paris : Foyer du Théâtre de l’Œuvre.
Paris : Librairie Segment.
1972 Paris : Galerie Tivey-Faucon, « Peintures et Dessins de Philibert-Charrin
Paris : M.-J.C. Les Hauts de Belleville, « Peintures-Collages de Philibert-Charrin
Lyon : Académie d’Expression, « Peintures-Collages de Philibert-Charrin »
1970 Cliousclat (Drôme) : Belle Brocante-Antiquités « Peintures-collages et Dessins de Philibert-Charrin Montreuil : Aux chantiers Rochebrune en collaboration avec la galerie municipale M.T. Douet
Bobigny, Centre culturel communal, « Saint-Pol-Roux, L’espoir » (peintures-collages de Philibert-Charrin sur des poèmes de Saint-Pol-Roux)
1968 Lyon : Galerie Saint-Georges "Peintures-collages" Paris : Galerie Kriegel « Peintures-Collages 1968 », préface François Nourissier.
1967 Paris : La Galerie Cinq-Mars « Peintures-collages »
1966 Paris : Galerie R.G. « Le maître-encadreur » Ange Gilles présente « 80 Équivaucluses (dessins-collages) et Hautes-Férailles » de Philibert-Charrin réalisés pour l’émission de télévision « Les câpres », réalisation Dirk Sanders (samedi 28 mai, 20h30), présence de Mick Micheyl dont Philibert Charrin a illustré en équivaucluses (dessins-collages) quelques titres de chansons de Mick Micheyl : Le gamin de Paris, « Y’en a qui diront…»
Lyon : Librairie La Section des Piques », « Dessins de Philibert-Charrin »
1965 Paris : Galerie R.G. « Le maître-encadreur » Ange Gilles présente, 7 rue Bonaparte, « Chiens et Chiennes, équivaucluses de Philibert-Charrin », « Présentation d’un livre d’Alice Riby « Petit-Air-de-Musique » illustré en équivaucluses signature de « Chansons et poèmes » de M.-A. Le Bret illustré en Équivaucluses
Lyon : Section des Pic, rue Ferrachat "Masques Masqués"
1962 Lyon : Galerie Saint-Georges, « Chansons et poèmes de M.A. Le Bret illustrées en Équivaucluses de Philibert-Charrin »
Pérouges : Galerie Badoit, Equivaucluses et Hautes Ferrailles
Douvaines : Granges de Servette, « L’Élagueur au cœur joyeux » (un oiseau chante à la place du cœur), 2 tonnes de fonte et fer.
1961 Puteaux : Galerie Camille Renault, « Les équivaucluses de Philibert-Charrin »
1959 Lyon : Galerie Marcel Michaud-Galerie Folklore,
« Dessins-collages et Sculptures Montages »
Lyon : Galerie Troncy, « Peintures, dessins et aquarelles de Philibert-Charrin »
1958 Lyon : Galerie des Jacobins, « Philibert-Charrin.paul. Peintures Dessins »
1957 Lyon : Galerie des Jacobins, « Philibert-Charrin. Peintures, dessins et aquarelles »
Lyon : Galerie Marcel Michaud-Galerie Folklore, "Philibert-Charrin"
1953 Lyon : Galerie Folklore, « Sculptures-Montages et Dessins-collages. Devoirs de vacances de (paul) Philibert-Charrin »
Lire la suitePar Philibert-Charrin
Paul Philibert-Charrin humoriste a publié dans : Compagnons, Éclats de rire, Le Progrès, Le Rire, 100 blagues, L’Os à Moelle, L’Opinion, L’Effort, ANIK, Le Sel, Cœurs Vaillants, Ames Vaillantes, La Parisienne, De Dijon, Ici Paris, Candide, Lyon-Républicain,
Le Pèlerin, Marches, Concorde, L’Écho de Savoie, L’humanité, L’Auto, L’illustré Suisse, Guignol, La Voix ouvrière…
STO, Éditions de Savoie, 1945, préfacé par Frédéric Dard. Album de 100 dessins de Philibert-Charrin.
« Humour 40, portraits d’humoristes présentés par Frédéric Delanglade et dessinés par Sennep, Dubout, Jean Effel, P. Philibert-Charrin, André Gill », Éditions Centres, 1946 (p. 64-65,« L’humour précoce de P. Philibert-Charrin »).
« Cinquante ans de « collages » papiers collés, assemblages, collages, du cubisme à nos jours », préface par Herta Wescher. catalogue par Maurice Allemand, Saint-Étienne, musée d’Art et d’Industrie, 1964, n° 271.
« Philibert-Charrin. Peintures-collages 1968 », Paris, Galerie Kriegel 7-30 mars 1968, préface de François Nourissier.
« Saint-Pol-Roux, L’espoir » (peintures-collages de Philibert-Charrin sur des poèmes de Saint-Pol-Roux), Bobigny, Centre Culturel communal, 18 avril-18 mai 1970.
Art contemporain, Nançay, Galerie Capazza, 1989.
Chat, Nançay, Galerie Capazza, 1992, préface de Gérard Barrière.
« Un livre vient de paraître aux éditions La Pionnière : Philibert-Charrin. Peinture-collage », Paris, Galerie Étienne de Causans, 26 novembre-26 décembre 1992.
« Autour de La Fontaine », Éditions des Traboules, 1995.
Gérard Macé, « Philibert-Charrin », Paris, Galerie 26, 1997, préface « Portrait en pied ».
« Autour de la Fontaine. 115 artistes exposent leur vision des fables au travers de textes et de dessins originaux », Fontaine-Saint-Martin, Mairie-Annexe, 2-18 octobre 1998.
« Philibert-Charrin. Dessins », Paris, La Capitale Galerie, 1999.
« Philibert-Charrin. Peinture, dessin, aquarelle, collage, sculpture, boîte, tapisserie », préface de Gérard Macé, Nançay, Galerie Capazza, 18 mars - 9 juillet 2000.
René Basset et Jean-Jacques Lerrant, Peintres à Lyon. Portraits d’artistes du xxe siècle, Éditions Milan, 2002, p. 21-23.
« Philibert-Charrin. Peinture-collage-Dessin », préface de Gérard Capazza, Nançay, Éditions Galerie Capazza, 2003.
« 30 années de regard. X vu par », Galerie Capazza, Nançay, 2007.
"Philibert-Charrin", préface de Patrick-Gilles Persin, Editions Galerie Capazza, 2011
Max Favalelli, « Philibert-Charrin », Candide et Ric et Rac présentent Humour 42, Humour 42, 1942, p. 31.
Michèle Perrein, « Trois cafés-crème », La Parisienne, avril 1954, p. 482-485.
Shop-Service, Roanne, Éditions Paon, n° 3, octobre- décembre1961, dessins et mise en page de PH-CH.p’
« Chansons et poèmes de M.-A. Le Bret illustrés en équivaucluses et dessins de Philibert-Charrin », Lyon, Galerie Saint-Georges, 1962. Préface de René Deroudille.
« Alain Delon comme vous ne l’avez jamais vu », Twenty, 3 mai 1964.
Marcel Michaud, Lyon, 1933-1958, Stylclair, Groupe Témoignage, Galerie Folklore, texte de Bernard Gavoty, Espace lyonnais d’Art Contemporain, Lyon, 1989.
Françoise Monnin, « Portrait. Philibert-Charrin : un franc-tireur du collage » in Le collage. Art du vingtième siècle, Paris, Éditions Fleurus, 1993, p. 146.
« Un combat pour l’art moderne. Hommage à René Deroudille », musée des Beaux-Arts de Lyon, 29 mai-17 août 1997, Lyon, Bulletin des Musées et Monuments lyonnais, 1-2, 1997, p. 72.
« Philibert-Charrin, peintures, dessins, équivaucluses, collages », Paris, La Capitale Galerie, 2001.
Alain Vollerin, Les Sanzistes ou la renaissance de la modernité, Lyon, Éditions Mémoire des Arts, Collection/ Groupes et Mouvements, 2002.
Henry Beraud, L’École moderne de peinture lyonnaise, Lyon, Éditions Mémoire des Arts, 2004.
Philibert-Charrin et Christian Feuillette, Carnet de voyage (obligatoire) de 30 mois en Österreich (Autriche), Montréal, Christian Feuillette, éditeur, 2006.
Pierre Jean Varet, L’art du collage à l’aube du vingt et unième siècle, Paris, Éditions Artcolle, 2006, p. 106.
« Philibert-Charrin. Pour ses amis qui l’ont accompagné », Paris, Dominique Janvier /La Pionnière, 2007
« Ce qui a tellement troublé les esprits, dans l’histoire de la peinture du XXe siècle (au point de provoquer des sourires, le mépris ou l’indignation selon les cas) peut s’apparenter à un partage des reliques.
Les uns se sont emparés d’une couleur (le bleu ou le noir, peut importe), les autres ont répété une forme à l’infini, d’autres encore ont remplacé l’œuvre par leur signature. Chacun croyant tenir un morceau de la vraie croix, quand il n’avait entre les mains qu’un morceau de bois mort.
A l’écart mais sans ressentiment, quel que soit le matériau qu’il a employé Philibert-Charrin a donné l’impression de vouloir recoller les morceaux, au propre comme au figuré, ne perdant jamais de vue les qualités complémentaires que réclame un art accompli.
On s’apercevra ici que seul un vrai peintre pouvait restituer une unité pas tout à fait perdue. »
Gérard Macé
« Sa principale matière première est le papier ou plus exactement les papiers, sous toutes leurs formes. Il les collecte et les conserve à la manière du peintre qui prend soin de ses pinceaux. Mais demande-t-on à l´artiste la marque de ses pigments et de son essence de térébenthine ? Avec leurs titres savants, mystérieux ou palindromiques, ces tableaux traduisent l'inquiétude aux aguets de notre époque ».
Alain Coudert, Art Actualités (Fév. 1996)
" Philibert-Charrin s´est imposé depuis longtemps par son art très personnel du collage qu´il pratique depuis 1953. Sa pratique intime du dessin comme sa science des couleurs l´ont vite amené à rechercher des équivalences pratiques. "
Lydia Harambourg
"Philibert-Charrin dépasse la condition manufacturière du peintre de paysage. C´est un inventeur de formes et de manières, un chercheur qui possède le privilège de trouver."
René Déroudille
"...et puis il y a Philibert-Charrin, dont la poésie m´a personnellement envoûté et dont une petite toile "Vie silencieuse", fait, à mon sens, la somme de cette très belle exposition. (Sept peintres de Paris)."
Jean-L. Gauthier
« Le peintre Bolin me montra les dernières peintures-collages très structurées d´un artiste que je connais mal, Philibert-Charrin et me dit : "Croyez-moi celui-là est un vrai peintre !... ».
René Barotte, Paris-Presse
« Philibert-Charrin a puisé aux sources les plus fraîches...Le dessin atteint rarement à autant de désarmante simplicité. Mais n´est-ce pas le signe même d´une suffisante richesse intérieure ? »
Gaston Diehl
"...ces peintures où il montre sa constante évolution et atteint à une attachante personnalité sont comme des "lieder de Schubert" visualisés. "
Docteur Paul Ramain
"D´une délicatesse exquise, dénuée de toute affectation, et d´une sensibilité vibrante, à fleur de peau, les peintures, collages de cet artiste au talent rare n´ont de collage que le nom. Chaque petit lambeau de papier, de feuille de chêne ou de platane, chaque parcelle de partition ou de ticket de métro n´est utilisé que pour sa valeur picturale. Ainsi faut-il prendre un peu de recul pour contempler les œuvres et oublier un instant ce qui les constitue ; oublier aussi le vieux débat entre abstrait et figuré, car ces petits tableaux magiques sont l´un et l´autre, tour à tour ou à la fois. Parmi les plus grands formats, on remarquera une œuvre qui, par la subtilité des rapports de tons assemblés (mais non par la facture évidemment) peut évoquer l´un des plus BRYEN."
Marc Hérissé, La Gazette de Drouot.
«Car ce qui caractérise Philibert-Charrin, c´est bien ce superbe " détachement", cette "distance" pourtant attentionnée et vigilante qu´il porte aux êtres et aux choses, aux bouts de bois ou de papier, et qui est immédiatement lisible dans chacune des ses œuvres (ce qui est aussi lisible, c´est aussi un immense talent de dessinateur et plasticien) Il y a chez l´homme et dans l´œuvre une humanité pudique, un humour subtil, une douce férocité, une exigence désinvolte, une profondeur enjouée, qui ne répondent pas en effet au critères simples de la reconnaissance rapide, mais qui confèrent à l´artiste cette distinction, cette liberté, que l´on peut qualifier, en effet, d´"aristocratiques" Mais qu´importe les mots...d´ailleurs Philibert-Charrin se méfie d´eux. Il cite volontiers Camille Bryen " Quand on parle du travail du peintre, les paroles sont suspectes" ou bien Erich Schmid : " Les palabres des commentaires sont trop vagues pour la précision du langage pictural», ou encore Claudel : " L´interminable mystère d´une œuvre, que le commentaire obscurcit bien plus qu´il ne l´éclaire" Tout cela pour dire qu´il convient de regarder avec attention et en silence les images ci-contre, car leur force tient de leur fragilité et de leur délicatesse même».
Pierre Souchaud, Artension n° 3/02
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